• Recevoir un cadeau
    fait avec amour
    et sacrifice, choisi avec soin,
    emballé avec toute la fièvre
    du plaisir d'offrir,
    c'est quelque chose de rare.
    Ca n'arrive pas souvent,
    mais, quand ça arrive,
    c'est vraiment formidable !
    auteur inconnu.
    §§§§§§

    On attend
    beaucoup trop de Noël.
    Ca doit être magique.
    Ca doit être impeccable, la fête,
    le rire, le moment parfait.
    On en attend tout.
    Doucement.
    L'Amour,
    c'est cela seul qui compte.
    Tout le reste n'est que
    paillettes au vent.
    auteur inconnu.
    $$$$$$

    Une neige fine, souple, douce,
    survint l'avant-veille de Noël.
    Une neige de la meilleure qualité
    comme savent seuls en tisser
    les anges de Noël les plus habiles:
    on éloigne le vent,
    un vaste halo lunaire glisse
    dans la laine légère des nuages,
    et vers minuit,
    un manteau magique
    est prêt à vêtir le monde.
    Marie GEVERS
    "Le Chemin du Paradis"
    ££££££

    Oubliez tout,
    pardonnez tout,
    serrez-vous les mains,
    faute de quoi
    le Jour de Noël risque
    de ne plus jamais revenir.
    William H.H. MURRAY.
    ******

     

     

     

     

     


    3 commentaires
  • La légende du chevrier

     

     


    Comme ils n’ont pas trouvé place à l’hôtellerie,
    Marie et saint Joseph s’abritent pour la nuit
    Dans une pauvre étable où l’hôte les conduit,
    Et là Jésus est né de la Vierge Marie.

    Il est à peine né qu’aux pâtres d’alentour,
    Qui gardent leurs troupeaux dans la nuit solitaire,
    Des anges lumineux annoncent le mystère.
    Beaucoup sont en chemin avant le point du jour.

    Ils portent à l’enfant, couché sur de la paille
    Entre l’âne et le boeuf qui soufflent doucement,
    Des agneaux, du lait pur, du miel et du froment,
    Tous les humbles trésors du pauvre qui travaille.

    Le dernier venu dit : « Trop pauvre, je n’ai rien
    Que la flûte en roseau pendue à ma ceinture,
    Dont je sonne la nuit quand le troupeau pâture.
    J’en peux offrir un air, si Jésus le veut bien. »

    Marie a dit que oui, souriant sous son voile...
    Mais soudain sont entrés les mages d’Orient ;
    Ils viennent à Jésus l’adorer en priant,
    Et ces rois sont venus guidés par une étoile.

    L’or brode, étincelant, leur manteau rouge et bleu,
    Bleu, rouge, étincelant comme un ciel à l’aurore.
    Chacun d’eux, prosterné devant Jésus, l’adore :
    Ils offrent l’or, l’encens, la myrrhe, à l’Enfant-Dieu.

    Ébloui, comme tous, par leur train magnifique,
    Le pauvre chevrier se tenait dans un coin ;
    Mais la douce Marie : « Êtes-vous pas trop loin
    Pour voir l’Enfant, brave homme, en sonnant la musique ? »

    Il s’avance troublé, tire son chalumeau
    Et, timide d’abord, l’approche de ses lèvres,
    Puis, comme s’il était tout seul avec ses chèvres,
    Il souffle hardiment dans la flûte en roseau.

    Sans rien voir que l’Enfant de toute l’assemblée,
    Les yeux brillants de joie, il sonne avec vigueur ;
    Il y met tout son souffle, il y met tout son coeur,
    Comme s’il était seul sous la nuit étoilée.

    Or, tout le monde écoute avec ravissement ;
    Les rois sont attentifs à la flûte rustique,
    Et quand le chevrier a fini la musique,
    Jésus, qui tend les bras, sourit divinement.

     

     

    Jean AICARD,
    Les chansons de l’enfant, 1875.

     


    1 commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires